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26 novembre 2010

travaux de Jacques Derrida

La déconstruction [modifier]

Article connexe : Déconstruction.

Derrida a la réputation d'être un écrivain difficile, exigeant pour son lecteur, même pour des philosophes. Son style est dense, il pratique de nombreux jeux de mots et affectionne les allusions. Sa lecture, souvent déconcertante et nécessitant de nombreuses relectures, révèle des ouvertures sur l'avenir de la philosophie. Sa remise en cause d'Husserl et plus largement de la philosophie occidentale le conduit à déconstruire l'approche phénoménologique : pour lui, l'écrit a longtemps été négligé au profit de la parole. Il fait alors la chasse aux impasses méthodologiques. Ce travail prend place dans l'introduction de l'Origine de la Géométrie.

De Platon (Phèdre) à Rousseau et Lévi-Strauss, il dénonce la primauté traditionnelle de la parole, conçue comme « vie » et « présence », sur l’écriture[réf. nécessaire]. Il désigne ce système métaphysique comme logocentrisme, voire phallogocentrisme[réf. nécessaire]. Il « déconstruit » donc la métaphysique occidentale, fondée sur la détermination de l’être en tant que présence, en mettant à jour les présupposés qui la sous-tendent et les apories auxquelles elle mène.

En particulier, il s'agit de découvrir, dans les textes de la tradition, l'articulation binaire de concepts que la métaphysique prétend distinguer dans leur pureté :

Chacune de ces oppositions est complice des autres et constitue un ensemble de valeurs qui dépassent le cadre philosophique : cette binarité est proprement politique[réf. nécessaire] et dévalorise systématiquement l'un des termes, pensé comme « accident », « parasite », « excrément ».

Or, le langage, même oral, ne signifie qu’en impliquant mort ou absence du référent[15] : l'itérabilité qui fonde la possibilité du signe inscrit à même celui-ci la coupure de son « origine », la décontextualisation, l'absence du locuteur. Le sens suppose en son cœur absence de référent et de la conscience, car il se déploie dans l’intervalle qui les sépare, dans la convention linguistique qui rend tout signe par définition détachable de son contexte.

Cependant, le travail de la déconstruction assume de ne jamais se libérer pleinement de ce qu’elle démystifie[réf. nécessaire] : elle travaille à même les concepts, en joue pour les jouer contre eux-mêmes, cherche à déplacer les oppositions sans prétendre les anéantir.

Le désir de présence qui habite le désir de sens (que la chose visée soit donnée en tant que telle dans la visée) est contradictoire, puisque le sens n'émerge que dans sa « mortifère »[réf. nécessaire] itérabilité.

Derrida éprouve un cœur d’opacité au cœur du rationnel, identifié comme défaut nécessaire et originaire de présence, comme écart originaire.

Il s’agit, selon François-David Sebbah[réf. nécessaire], d’éprouver et non de produire des résultats positifs.

La trace [modifier]

L'écriture a été dévalorisée, car matérielle mais source d'erreur : en inscrivant une trace coupée de son énonciateur, elle se détache de la vive voix, seule source de vérité.[réf. nécessaire]

La dissémination [modifier]

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Le don [modifier]

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L'événement [modifier]

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La question de l'« animal » [modifier]

L'« animalité » est pour le philosophe une question sensible et centrale de la déconstruction et de son œuvre [16], ne serait-ce parce qu'elle met en jeu l'hypothétique « propre de l'homme » [16] construit par la métaphysique et la théologie occidentales au cours des derniers siècles ; le terme « animal », au singulier, est rejeté par Derrida dans sa généralité, – parce qu'il est une « simplification conceptuelle » vue comme un premier geste de « répression violente » à l'égard des animaux de la part des hommes, et qui consiste à faire une césure totale entre l'humanité et l'animalité, et un regroupement tout aussi injustifié entre des animaux qui demeurent des vivants radicalements différents les uns des autres, d'une espèce à une autre [16] :

« Chaque fois que « on » dit « L'Animal », chaque fois que le philosophe, ou n'importe qui, dit au singulier et sans plus « L'Animal », en prétendant désigner ainsi tout vivant qui ne serait pas l'homme (...), eh bien, chaque fois, le sujet de cette phrase, ce « on », ce « je » dit une bêtise. Il avoue sans avouer, il déclare, comme un mal se déclare à travers un symptôme, il donne à diagnostiquer un « je dis une bêtise ». Et ce « je dis une bêtise » devrait confirmer non seulement l'animalité qu'il dénie mais sa participation engagée, continuée, organisée à une véritable guerre des espèces. »

L'animal que donc je suis, Jacques Derrida.

L'animal que donc je suis est d'ailleurs le dernier ouvrage de Jacques Derrida, publié à titre posthume et édité par Marie Louise Mallet à partir de textes, d’enregistrements de conférences. Il y conduit une critique de la pensée de Descartes, de Kant, Lévinas, Lacan et Heidegger, et y rappelle la question du philosophe anglais Jeremy Bentham, qu'il considère essentielle, au sujet des animaux : « peuvent-ils souffrir ? » (qui revient à dire, pour Derrida « Peuvent-ils ne pas pouvoir ? (...) Pouvoir souffrir n'est plus un pouvoir, c'est une possibilité sans pouvoir, une possibilité de l'impossible »[17])  :

« « Can they suffer ? », la réponse ne fait aucun doute. Elle n'a d'ailleurs jamais laissé aucun doute ; c'est pourquoi l'expérience que nous en avons n'est pas même indubitable : elle précède l'indubitable, elle est plus vieille que lui. Point de doute, non plus, pour la possibilité, alors, en nous, d'un élan de compassion, même s'il est ensuite méconnu, refoulé ou dénié, tenu en respect. Devant l' indéniable de cette réponse, (oui, ils souffrent, comme nous qui souffrons pour eux et avec eux), devant cette réponse qui précède toute autre question, la problématique change de sol et socle.(...) Les deux siècles auxquels je me réfère un peu grossièrement pour situer notre présent à cet égard, ce sont les deux siècles d'une lutte inégale, d'une guerre en cours et dont l'inégalité pourrait un jour s'inverser, entre, d'une part, ceux qui violent non seulement la vie animale mais jusqu'à ce sentiment de compassion et, d'autre part, ceux qui en appellent au témoignage irrécusable de cette pitié.[17] »

L'animal que donc je suis, Jacques Derrida.

Derrida voit dans les rapports de l'homme avec l'animal une « guerre » qu'il faut désormais penser [17], du fait même des « proportions sans précédent de cet assujettissement de l'animal » [17] né « de la violence industrielle, mécanique, chimique, hormonale, génétique, à laquelle l'homme soumet depuis deux siècles la vie animale » [17], violence à l'encontre des animaux comparée par le philosophe à la Shoah, même si :

« De la figure du génocide il ne faudrait ni abuser ni s'acquitter trop vite. Car elle se complique ici : l'anéantissement des espèces, certes, serait à l'œuvre, mais il passerait par l'organisation et l'exploitation d'une survie artificielle, infernale, virtuellement interminable, dans des conditions que des hommes du passé auraient jugées monstrueuses, hors de toutes les normes supposées de la vie propre aux animaux ainsi exterminés dans leur survivance ou dans leur surpeuplement même.[17] »

L'animal que donc je suis, Jacques Derrida.

Le philosophe affirme que cet « assujettissement sans précédent de l'animal » a été finalisé conceptuellement par l'idéalisme transcendantal qui désire la maîtrise totale de la nature et de l'« animal » par l'homme et à ses seuls fins, et, s'appuyant sur l'œuvre de Theodor W. Adorno, fait valoir la « fascisation du sujet » par la haine ontologique de l'« animal » kantien :

« Pour un système idéaliste, les animaux jouent virtuellement le même rôle que les Juifs pour un système fasciste, dit-il [Adorno]. Les animaux seraient les Juifs des idéalistes qui ne seraient ainsi que des fascistes virtuels. Et ce fascisme commence quand on insulte un animal, voire l'animal dans l'homme. L'idéalisme authentique consiste à insulter l'animal dans l'homme ou à traiter un homme d'animal. (...) Adorno ne va pas jusqu'à dire que l'idéaliste insulte l'animal, mais il insulte le matérialiste ou il insulte l'homme en le traitant d'animal, ce qui implique que « animal » est une insulte. »

L'animal que donc je suis, Jacques Derrida.

La haine idéaliste à l'encontre des animaux (ou plutôt de l'« animal »), correspond pour Derrida au schème d'une même logique, celle de la « haine du Juif (...) haine de la féminité, voire de l'enfance [17] ». Prenant appui sur ce dévoilement de la haine de l'« animal » par l'idéalisme, Kant, Jacques Derrida critique d'ailleurs tous les sous-entendus qui attaque « la remise en cause de l'axiomatique humaniste au sujet de l'animal », citant la philosophe Elisabeth de Fontenay (préface aux Trois traités pour les animaux de Plutarque ) :

« Manque de chance pour ceux qui n'évoquent la Summa Injuria [allusion à une improbable zoophilie nazie et au soi-disant végétarianisme hitlérien] que pour mieux se moquer de la pitié envers la souffrance anonyme et muette, il se trouve que de très grands écrivains et penseurs juifs de ce siècle auront été obsédés par la question animale : Kafka, Singer, Canetti, Horkheimer, Adorno. Ils auront, par l'insistance de son inscription dans leurs œuvres, contribué à interroger l'humanisme rationaliste et le bien-fondé de sa décision. Des victimes de catastrophes historiques ont en effet pressenti dans les animaux d'autres victimes, comparables jusqu'à un certain point à eux-mêmes et aux leurs. »

L'animal que donc je suis, Jacques Derrida.

Enfin, si Jacques Derrida conçoit la question de l'« animal » comme une réponse à la question du propre de l'« homme », il met ainsi en doute la capacité à ce dernier d'être en droit de se faire valoir toujours aux dépens de l'« animal », alors qu'il semble bien que ce réflexe conceptuel soit, par essence, un préjugé, et non le fruit d'un raisonnement philosophique garant de ce droit :

« Il ne s'agit pas seulement de demander si on a le droit de refuser tel ou tel pouvoir à l'animal (parole, raison, expérience de la mort, deuil, culture, institution, technique, vêtement, mensonge, feinte de la feinte, effacement de la trace, don, rire, pleur, respect, etc. – la liste est nécessairement indéfinie, et la plus puissante tradition philosophique dans laquelle nous vivons a refusé tout cela à l'« animal »), il s'agit aussi de se demander si ce qui s'appelle l'homme a le droit d'attribuer en toute rigueur à l'homme, de s'attribuer, donc, ce qu'il refuse à l'animal, et s'il en a jamais le concept pur, rigoureux, indivisible, en tant que tel. »

L'animal que donc je suis (p. 185), Jacques Derrida.

La philosophe développe la nécessité philosophique d'un nouveau genre en son sein, « la philosophie animalière », considérant que si la question de l'« animal » a été fuie (ou ignorée) pendant des siècles par les philosophes, elle doit devenir centrale et incontournable, afin que le discours philosophique puisse encore se revendiquer du domaine de la pensée humaine :

« L'animal nous regarde et nous sommes nus devant lui. Et penser commence peut-être là. »

L'animal que donc je suis (p. 50), Jacques Derrida.

Critiques et postérité [modifier]

Phénoménologie [modifier]

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Réception américaine [modifier]

« Héros culturel » aux États-Unis selon Jean-Louis Hue du Magazine Littéraire, il a reçu 21 fois un doctorat Honoris causa, de plusieurs universités. Derrida déclarait avant sa mort au journal L'Humanité : « Je n'ai jamais fait de longs séjours aux États-Unis, le plus clair de mon temps ne se passe pas là-bas. Cela dit, la réception de mon travail y a été effectivement plus généreuse, plus attentive, j'y ai rencontré moins de censure, de barrages, de conflits qu'en France. »[18]. Son œuvre constitue l'un des piliers de la French Theory.

Derrida bénéficie d'une reconnaissance qui va au-delà du monde universitaire. Par exemple, le film de Woody Allen Deconstructing Harry (en 1997, traduit en français par Harry dans tous ses états) est une référence directe aux travaux de cet auteur — « référence » que Derrida jugera d'ailleurs pauvre et décevante au regard de la complexité de ce « concept ».

Philosophie analytique [modifier]

Derrida est un philosophe rejeté par la très grande partie de la tradition analytique. Ses premiers travaux de portée internationale sont vivement critiqués. Dans son essai sur le philosophe anglais John L. Austin et sa théorie des actes de langage[19], Derrida est accusé de s'entêter à énoncer d'évidentes contre-vérités, notamment par le philosophe américain John Searle[20] et d'autres[21]. Nombreux sont les philosophes qui se sont élevés contre le doctorat honoris causa que lui a décerné l'université de Cambridge en 1992, reprochant aux travaux de Derrida « leur inadéquation aux standards de clarté et de rigueur ».

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26 novembre 2010

concepts de bases en linguistique sontrastive

L'interlinguistique (néologisme créé en 1911 par le linguiste Jules Meysmans, du latin inter "entre" et de lingua "langue") est la branche de la linguistique qui étudie les langues internationales. À la base, l'interlinguistique s'intéresse à toutes langues ayant vocation de devenir une langue de communication internationale, principalement à l'échelle mondiale, qu'elle soit naturelle ou construite.le même mot apparait deux fois dans les deux langues.

Le ParaLangage est une communication qui va au-delà des mots spécifiquement prononcés. Il inclut le ton, l'amplitude, le débit, et la qualité de voix du discours. Le Paralangage nous rappelle que les gens donnent leurs sentiments non seulement dans ce qu'ils disent, mais également dans la façon dont ils le disent. C’est un Terme désignant les formes de langages qui ne sont pas de nature linguistique, mais qui accompagnent souvent l'expression orale (gestes, etc.).

La traductologie, en tant que science, étudie le processus cognitif inhérent à toute reproduction (traduction) orale, écrite ou gestuelle, vers un langage, de l'expression d'une idée provenant d'une autre langage (signes vocaux (parole), graphiques (écriture) ou gestuels).

La notion de « traductologie » a été employée pour la première fois par Jean-René Ladmiral, traductologue contemporain français en 1972, et simultanément par le traductologue canadien Brian Harris, qui a bientôt après publié une communication dont le titre comportait ce terme.

En un sens élargi, toute pratique réflexive sur la traduction relève de la traductologie. Il s'agit aussi d'un exercice universitaire inscrit dans les programmes des facultés de langues vivantes, mais généralement à partir de la troisième année d'études, du moins en France, et dans les études supérieures menant au doctorat en plusieurs pays. la traductologie se divise en deux branches complémentaires : la traductologie théorique et la traductologie appliquée.

La traduction concerne donc la chose écrite, tandis que l’interprétariat ne concerne que ce qui est dit. La traduction est le fait d'interpréter le sens d'un texte dans une langue (« langue source », ou « langue de départ »), et de produire un texte ayant un sens et un effet équivalents sur un lecteur ayant une langue et une culture différentes (« langue cible », ou « langue d'arrivée »).

Le but de la traduction est d'établir une équivalence entre le texte de la langue source et celui de la langue cible (c’est-à-dire faire en sorte que les deux textes signifient la même chose), tout en tenant compte d'un certain nombre de contraintes (contexte, grammaire, etc.), afin de le rendre compréhensible pour des personnes n'ayant pas de connaissance de la langue source et n'ayant pas la même culture ou le même bagage de connaissances [1].

L’obection prejudicielle :le snetiment qu’un message ne peut être veritablement rendu en une autre langue sans perte. « la problematique de l’objection préjudicielle »Jean René Ladmiral.

Paradigme épistémologique et sociologique

Au début du XIXe siècle, le mot paradigme était employé comme terme épistémologique pour désigner un modèle de pensée dans des disciplines scientifiques.

Dans ce contexte, l'emploi le plus répandu se trouve chez le philosophe et sociologue des sciences Thomas Kuhn qui l'utilisait pour désigner un ensemble de pratiques en science.

La rhétorique (ce nom provient du nom latin rhetorica, provenant du nom grec ῥητορικὴ τέχνη [rhêtorikê], se traduisant par « technique, art oratoire », désignant au sens propre « l'art de bien parler »en usant les figures de style, provenant du nom rhêtôr, se traduisant par « orateur »), est l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage. Elle est née au Ve siècle av. J.-C. en Sicile, selon la légende, puis fut introduite à Athènes par le sophiste Gorgias, où elle se développa dans les milieux judiciaires et politiques.

La stylistique est l'étude des particularités d'écriture d'un texte. Il s'agit d'une discipline issue de la rhétorique et de la linguistique. La stylistique s'est développée plus particulièrement à partir du XIXe siècle. Mais la rhétorique ancienne avait déjà mis en place tout un appareil d'analyse des particularités du langage d'un écrivain, et plus particulièrement les Figure de style. Charles Bally dans son Traité de stylistique française publié en 1909, s'est intéressé à la stylistique de la langue et la définit ainsi: la stylistique « étudie la valeur affective des faits du langage organisé »

Paraphrase developpement d’un texteest une figure de style qui consiste à développer un thème majeur, un argument essentiel, une information générale, en déclinant toutes les qualités d'une réalité que l'on veut évoquer, en la décrivant aussi exhaustivement que possible./périphrase est une figure de style qui consiste à remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, mais équivalente. Autrement dit elle consiste à dire par plusieurs mots ce que l'on pourrait exprimer par un seul[1].

Le mythe de la Tour de Babel

Selon les traditions judéo-chrétiennes, Nemrod, le "roi-chasseur" régnant sur les descendants de Noé, eut l'idée de construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne le ciel (le trône de Dieu). Mais Dieu fit échec à cette entreprise en introduisant la "confusion" (la diversité) des langues.

En somme, le mythe de la Tour de Babel met en scène des hommes qui essayent, non seulement d'assouvir leur désir de gloire et de puissance, mais qui, surtout, essayent pathétiquement de se transcender, alors même qu'il leur est impossible de se détacher de leur essence : ils ne sont que des hommes, pas des dieux. Pour cette audace, Dieu les punit en les "confondant" à travers leur moyen d'expression : la langue.

En multipliant les langues, Dieu divise les hommes et annihile chez eux toute ambition de dépassement.

Jérôme de Stridon ou Saint Jérôme, en latin Eusebius Sophronius Hieronymus (vers 347 - 30 septembre 420) est surtout connu pour ses traductions en latin de la Bible à partir du grec et de l'hébreu (la Vulgate). Les catholiques le considèrent comme un des Pères de l'Église et, avec les orthodoxes, le vénèrent comme saint. Depuis Boniface VIII, en 1298, il est qualifié de docteur de l'Église.

Père de l'Église latine, né vers 340 ou 331 à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (actuelle Croatie), il est mort à Bethléem le 30 septembre 420.

On le considère comme le patron des traducteurs à cause de sa révision critique du texte de la bible latine qui a été utilisée jusqu'au XXe siècle comme texte officiel de la Bible en Occident[1].

La Fidélité en traduction à travers l'histoire.

La première réflexion sur ce que doit être une traduction fidèle nous vient de la version des Septante qui a été commentée par Philon le Juif (un rabbin juif). Il avait qualifié cette traduction de fidèle car il préconisait le mot-à-mot pour la traduction des textes religieux.

les traductions, comme les femmes, pour être parfaites, doivent être à la fois fidèles et belles.

A l'époque romaine, ère de la création de la culture romaine à partir de la culture grecque grâce à la traduction, le grand orateur Cicéron, depuis plus de deux milles ans, mettait en garde à ne pas traduire verbum pro verbo. Il rejetait le mot-à-mot et préconisait de rendre les idées (sens) plutôt que les mots : « ... les idées restent les mêmes...je n'ai pas jugé nécessaire de rendre mot pour mot....  » 1. C'est ce qu'il avait confirmé en déclarant : « ... il ne sera pas toujours nécessaire de calquer votre langage sur le Grec (ou toute autre langue) comme le ferait un interprète (ou traducteur) maladroit [...] Quand je traduis les Grecs, si je ne puis rendre avec la même brièveté ce qui ne demande aux Grecs qu'une seule expression, je l'exprime en plusieurs mots  ».

Cicéron avait clairement tranché : il prônait le respect du sens au détriment des mots.

Quant à St Jérôme, le père des traducteurs,  il avait clairement défini son principe de traduction qui confirme la primauté de l'esprit sur la lettre : Non verbum e verbo sed sensum exprimere de sensu (c'est le sens qu'il faut rendre et tout le sens et non les mots). St Jérôme déconseillait la traduction mot-à-mot sauf pour traduire les Saintes Ecritures ; Homme d'Eglise, St Jérôme ne prétendait pas rivaliser avec la parole de Dieu. De là, il avait distingué deux types de traduction :

traduction sens par sens (libre) et traduction des Saintes Ecritures (littérale).

Au Moyen Age, et à la suite de la chute de l'empire Romain, les traducteurs continuaient de « théoriser  » sur la traduction : Boèce, traducteur du Grec au Latin, avait expliqué que : « pour que la traduction ne soit pas une corruption de la réalité, il faut traduire mot-à-mot ». C'est à dire, qu'il fallait recourir au mot-à-mot. Aussi, avait-il déclaré : « la propriété d'une bonne traduction n'est pas l'élégance, mais le degré dans lequel elle maintient la simplicité du contenu et les propriétés exactes des mots » .

C'était en cette période que le littéralisme s'accentuait, spécialement avec Boèce. Cependant, des hésitations à propos du littéralisme étaient nées. L'on peut citer l'exemple d'Anastase qui avait adressé une lettre au Pape Jean 8 où il abordait le littéralisme qui, selon lui : « porte atteinte à la langue d'arrivée et déconcerte le lecteur ». En outre, les hommes de religion pensaient que le littéralisme était à l'origine de la mauvaise traduction des textes sacrés ; c'est de là que St Thomas avait accusé les traducteurs littéralistes d'être à l'origine du schisme et d'entretenir des obscurités dans leurs traductions qui étaient opaques et inintelligibles, car ils essayaient de calquer des mots sous prétexte d'une fidélité illusoire.

En Orient, à l'époque Abasside, la traduction a connu un grand essor grâce au Calife Ma'amun, fils de Hârûn Rashid. Parmi les traducteurs les plus distingués de l'époque abasside, Hunayn Ibn Ishaq, dont la qualité de la traduction était, dit-on, incontestable. Il avait, avec la collaboration de ses disciples, élaboré une méthode de traduire qu'on pourrait résumer dans les points suivants :

  • rendre le sens sans le trahir;

  • prendre en considération le destinataire tout en sauvegardant l'essentiel du sens. Il fallait que la traduction soit lisible d'une manière très naturelle pour ne pas sentir la traduction.

Au 14ème siècle, Léonardo BRUNI avait contesté la traduction littérale et disait que « le respect de la grammaire et la linguistique n'aboutissent pas toujours au sens ».

Revenons en Occident. Etienne DOLET, le traducteur martyr de la Renaissance, définit ses fameux cinq principes de la traduction. Il avait déclaré que « il faut que le traducteur entende parfaitement le sens et la matière de l'auteur qu'il traduit. Sans cela il ne peut traduire sûrement et fidèlement ». Cette conception lui avait valu sa vie.

Joachim Du Bellay, traducteur du 16ème siècle, était le premier à parler du caractère ingrat de la traduction. Il pensait que la traduction n'était bonne que pour transmettre le sens sinon elle ne pourrait que rester secondaire par rapport au texte original. Il avait rejeté l'attachement au style surtout pour traduire la poésie. De là il avait prêché l'intraduisibilité de la poésie sauf si le traducteur a une inspiration égale à celle de l'auteur.

L'autre grand traducteur du 16ème siècle, Jacques Amyot, avait innové en matière de traduction. Il avait créé la notion d'adaptation en traduction. En effet en traduisant les œuvres antiques, il les avait adaptées aux goûts et mœurs du 16ème siècle. Il disait : « il ne suffit pas de traduire l'auteur, mais il faut s'ingénier à apporter une touche de créativité ». Il est à noter que cette méthode d'adaptation avait été vivement contestée.

L'âge classique (de la fin du 16ème siècle au début du 18ème siècle) fut l'âge d'or de la traduction des poèmes antiques grecs et latins. Dans toute l'Europe, les poètes se mirent à traduire. La pratique de la traduction libre, i.e. les « Belles Infidèles » de Nicolas Perrot d'Ablancourt et de ses émules, a contribué à former le goût classique. Avec la création de l'Académie Française en 1640, les traducteurs devenaient soucieux d'enrichir leurs langues des beautés de l'Antiquité et considéraient que le concept de Cicéron et Saint Jérôme de (livrer au lecteur non la même quantité mais le même poids) justifiait les additions et les suppressions opérées sur le texte original dans un but de cohérence, de beauté et de style.

A la fin du 18ème siècle, les poètes traduisant les antiques faisaient parler les héros la langue de leur époque (le 18ème siècle) (fidélité à la langue et culture d'arrivée).

Les traducteurs et traductologues contemporains ont, bien évidemment, abordé la notion de fidélité en traduction. A l'instar de leurs prédécesseurs, il distinguait deux façons d'être fidèle :

  • en traduisant mot à mot

  • en rendant le sens

Dans son ouvrage « Les Belles Infidèles », G.Mounin présente une série de condamnations de la traduction mot à mot qui régna jusqu'à ce qu'elle fut détrônée par « Les Belles Infidèles », elles-mêmes éliminées par le retour à la littéralité qui, selon les traducteurs du début du 19ème siècle, représentait la fidélité.

Leconte de Lisle créa un genre de littéralité qu'il appela « traduction-reconstitution historique ». Il s'agit de traduire en conservant les façons de penser, de parler, de vivre ...des auteurs de textes originaux.

G..Mounin a distingué deux façons de traduire (d'être fidèle)

  • Les verres transparents : sont les traductions qui ne sentent pas la traduction. Le traducteur adoptant cette méthode se doit d'effacer l'originalité de la langue étrangère (fidélité à la langue d'arriver)
     

  • Les verres colorés : sont les traductions mot à mot. Tout en comprenant la langue, le lecteur « sent » les différences temporelles, civilisationnelles et culturelles que la traduction véhicule (fidélité à la langue de départ).

Sur cette même lignée Ortega Y Gasset propose au traducteur d'aller soit vers la langue de départ soit vers la langue d'arrivée. Il préconise, cependant, de privilégier la langue de l'auteur avec tout ce qu'elle véhicule.

Pour l'allemand Walter Benjamin, la traduction n'est pas une copie de l'original. « La vraie traduction est transparente, elle ne cache pas l'original ». Il propose une réconciliation entre fidélité (=littéralité) et liberté.

Valéry Larbaud parle de « balance du traducteur » car le traducteur est un « peseur de mots » .Il s'est cependant, interrogé sur cette fidélité qui n'est ni servilité ni liberté.

Les nombreux points communs existants entre les traductions et certaines disciplines ont donné naissance à des concepts traductologiques divers : linguistiques, sociologiques, sémiotiques, interprétatifs. Chacun de ces concepts présente une vision de la façon de traduire et d'être fidèle.

Les adeptes de la théorie linguistique de la traduction (J.C.Catford) pensent que bien traduire c'est remplacer des unités lexicales d'une langue de départ par des unités lexicales d'une langue d'arrivée. J.C.Catford a écrit que la traduction est « The replacement of any textual material by equivalent textual material) (J.C 1967).

Pour Gerardo Vásquez Ayora, il n'y a pas de traduction libre car toute traduction doit être exacte. Tout élargissement, adaptation, commentaire ou paraphrase ne sont pas de la traduction. Parlant de la littéralité, Ayora a expliqué qu'on ne traduit pas la langue mais autre chose. Toutefois, il n'a pas défini cette autre chose.

A côté de ces traducteurs qui n'abordent que le côté linguistique de la traduction, d'autres chercheurs ont étudié la traduction en se basant sur le texte.

Pour Maurice Pergnier, un message puise son sens dans une situation précise. Les critères servant à juger la fidélité en traduction se trouvent dans cette situation et sont déterminés en fonction des destinataires (Pour être fidèle, le traducteur doit penser au destinataire de sa traduction).

Le traducteur biblique, J.C.Margot pense que la traduction est fidèle si son lecteur réagit de la même manière que le lecteur du texte original. Fidélité implique surmonter les difficultés de la langue de départ et fidélité à la langue et la culture d'arrivée.

J.R.Ladlmiral, parlant de la fidélité : dit que « Toute théorie de la traduction est confrontée au vieux problème du MEME et de L'AUTRE : à strictement parler, le texte cible n'est pas le MEME que le texte original, mais il n'est pas tout à fait un AUTRE ».

Parlant toujours du « MEME » et de « L'AUTRE », Georges Steiner assimile le processus de la traduction a un « parcours herméneutique », qui commence par un élan de confiance permettant d'aller vers l'autre afin d'essayer d'établir une cohérence entre mondes isolés, puis vient la phase de pénétration du texte pour une plus profonde compréhension, ensuite le traducteur incorpore la langue cible ce qu'il a compris afin de préparer une mise en forme et enfin, il restitue ce qu'il a incorporé dans la langue Cible, en investissant l'Autre pour l'habiter.

Nous remarquons que les traducteurs s'attachent de moins en moins à l'aspect purement linguistique des textes à traduire. Ils prennent en considération d'autres éléments qui entrent en jeu dans la « construction » du texte source, et qui doivent trouver leur place dans le texte cible.

Ces éléments ont été très bien mis en lumière par l'équipe de Paris de l'ESIT, dans leur théorie interprétative de la traduction ou théorie du sens.

La théorie du sens affirme que la traduction est toujours possible pourvu qu'elle ne porte pas sur la langue mais sur le contenu des discours ou des textes. Les adeptes de cette théorie conseille aux traducteurs de : « ne pas chercher à « traduire », mais de dire ce qu'ils (les traducteurs) comprennent. Pour comprendre correctement, il faut penser à la qualité en laquelle s'exprime l'orateur, penser aux interlocuteurs auxquels il s'adresse, aux circonstances dans lesquelles il parle... ». La théorie du sens définit des unités du sens auxquelles le traducteur doit être fidèle. Une unité du sens peut être une simple onomatopée comme elle peut nécessiter tout un paragraphe pour s'éclaircir. Sa formation est fonction de plusieurs paramètres : contexte verbal, contexte cognitif, situation... .

Le traducteur doit se rendre compte de tous ses paramètres afin de bien comprendre et, donc, de bien rendre.

L'Ecole de Paris prône la fidélité au sens et rien que le sens. Bien que cette théorie ait fait appel à plusieurs disciplines pour se bâtir, on lui reproche néanmoins de ne pas accorder assez d'importance aux mots qui sont, qu'on le veuille ou non, les matériaux principaux dont dispose le traducteur (P..Newmark).

Danica Seleskovitch

Interprète de conférence. Directeur de l'Ecole supérieure d'interprètes et de traducteurs, ESIT (de 1982 à 1990). Professeur émérite à l'Université Paris III (en 1993).

Œuvres :pedagogie resonnaisée de l’interpretation de Marianne lederer et danica selescovitch

et « interpreter pour traduire »

*La traduction a aussi une fonction stylistique. Les traducteurs contribuent à enrichir les moyens d'expression d'une langue en y introduisant de nouvelles structures syntaxiques, de nouvelles images, de nouveaux effets par mimétisme avec une autre langue. Roger Zuber a montré dans sa thèse magistrale, Les « Belles Infidèles » et la formation du goût classique, que les traducteurs du xviie en France ont été les « ouvriers du classicisme » et ont contribué, chez les écrivains et dans le public, à former le goût classique.

Les belles infidèles sont « des traductions, qui pour plaire et se conformer au goût et aux bienséances de l’époque, sont des versions “revues et corrigées” par des traducteurs conscients (trop, sans doute) de la supériorité de leur langue et de leur jugement[1] ».

Au XVIIe siècle, la langue française s’impose en Europe, et les « belles infidèles » apparaissent. Il s’agit de traductions qui tentent de remettre les auteurs grecs/latins au goût du jour, en les modifiant pour obtenir une « belle traduction ». Ce procédé a été fortement critiqué car la traduction différait de l’original. Par exemple, on ne traduit pas les gros mots, on évite les scènes de beuverie-orgie-sodomie, pour ne pas « choquer le lecteur ». Le nom « belles infidèles » vient également d’une critique, qui comparait une de ces traductions avec une « femme qui était belle, mais infidèle ».

Le chef de file de la traduction libre est Nicolas Perrot d'Ablancourt (1606-1664). Il traduit entre autres Cicéron, Tacite, Jules César. Il est suivi par d’autres, surnommés les « perrotins ». Lui, il s’estime fidèle dans ses traductions. Au début de celles-ci, on trouve une introduction longue de plusieurs pages, pour justifier les modifications. Ces traducteurs « modernisent » les textes, transposition de la traduction pour le public.George Mounin a un livre intitulé »les belles infideles »1955.

26 novembre 2010

la_traduction_aujourd_hui_Mariane_Lederer

26 novembre 2010

la theorie interpretative:seliscovitch

La Théorie interprétative, ou Théorie du sens, que l’on appelle aussi parfois Théorie de l’École de Paris, repose sur un principe essentiel : la traduction n’est pas un travail sur la langue, sur les mots, c’est un travail sur le message, sur le sens.

Qu’il s’agisse de traduction orale ou écrite, littéraire ou technique, l’opération traduisante comporte toujours deux volets : COMPRENDRE et DIRE.

Il s’agit de déverbaliser, après avoir compris, puis de reformuler ou ré-exprimer, et le grand mérite de Danica Seleskovitch et de Marianne Lederer, qui ont établi et défendu ardemment cette théorie, est d’avoir démontré à quel point ce processus est, non seulement important, mais également naturel.

Ces deux phases nécessitent évidemment, pour le traducteur, la possession d’un certain savoir : la connaissance de la langue du texte, la compréhension du sujet, la maîtrise de la langue de rédaction, mais aussi une méthode, des réflexes bien éduqués, qui vont lui permettre d’adopter à l’égard du texte l’attitude qui aboutira au meilleur résultat par la recherche d’équivalences, sans se laisser enfermer dans les simples correspondances.

L’auteur s’appuie sur de nombreux exemples, techniques aussi bien que littéraires, tirés de sa pratique professionnelle pour montrer à quel point l’opération traduisante implique un travail de recherche du sens, suivi d’une reformulation par l’établissement d’équivalences.

Mots-clés/Keywords : théorie interprétative, théorie du sens, théorie de l’École de Paris, déverbaliser, équivalence

  • être en proie à quelque chose : to be a prey to sth

  • faire de son mieux : to do one's utmost

  • voir la vérité en face : to face facts

  • être très à la mode : to be all the rage (ex : Soccer is all the rage in Russia)

  • être de mauvaise foi : to be ill faith ou to be bad faith

  • éprouver du ressentiment : to resent sth

  • être un expert de : to be an expert at sth

  • être un créateur de standards, de modes : to be a trend-setter ou to be a standard-maker

  • dissuader quelqu'un de faire quelque chose : to deter sb from doing sth

  • être susceptible de faire quelque chose : to be slated/liable/likely to do sth

  • aller à l'encontre de : to run counter to

  • prendre le pouvoir : to come into office

  • être fan de quelque chose/quelqu'un : to be down with sth/sb

  • avoir des difficultés à faire quelque chose : to have difficulties doing sth

  • faire quelque chose en douce : to act on the sly

  • être rusé : to be cunning

  • être sidéré par quelque chose : to be appalled/aghast at

  • snobber quelqu'un : to snub sb ou to cold-shoulder sb

  • reprocher quelque chose à quelqu'un : to reproach sb for doing sth

  • avoir une emprise sur quelque chose : to have a grip on sth

  • faire face à : to cope with

  • se mêler de quelque chose : to meddle with sth

Expressions valorisantes

Cette partie regroupe des expressions un peu plus fines et donc beaucoup plus valorisantes. Il est conseillé de les connaître pour que votre copie ne soit pas une bonne copie parmi de bonnes copies mais une copie qui sort du lot.

  • être au coude à coude : to be neck and neck

  • être sur le point de : to be on the edge of

  • s'avérer .. : to turn out to be

  • être à l'ordre du jour : to be on one's agenda (expression très utile pour de la traduction de documents politiques ou pour des dissertations)

  • se consacrer à : to devote oneself to doing sth

  • reprendre sa vie en main : to get one's life back

  • c'est couru d'avance : it's shoo-in

  • faire de la lèche : to grovel (très utile aussi dans les discours politiques)

  • tu peux toujours parler : you may talk till you are blue in the face

  • dégouter quelqu'un de quelque chose : to put sb off sth

  • être nombriliste : to be novel-gazing

  • prendre un carton rouge : to get a red card(utile en dissertation)

  • être en rade de quelque chose : to be short of (ex : to be short of money)

  • Comment cela se fait-il ? : How come I can ... ? (très idiomatique)

  • Une enfreinte à la vie privée : an infringement of private life

  • Porter atteinte à la liberté individuelle : to strike a blow to personal freedom

  • Etre de courte durée : to be short-lived (ex : their optimism was short-lived)

  • Reprendre le travail : to resume work

  • Au nom de : in the name of ou mieux for the sake of

  • Partir de zero : to start from scratch

  • Gravir les echelons : to go from rags to riches ou to climb up the social ladder

  • Rejecter la responsabilité sur quelqu'un : to offload the responsibility onto sb

  • Mener une vie de château : to live a life of luxury

  • Toucher le fond : to hit rock bottom

  • Avoir le moral à zero : to be down in the mouth

  • Faire croire n'importe quoi à quelqu'un : to pull the wool over someone's eyes

  • Prendre des risques : to go out on a limb

  • C'est le coup de foudre ! : It's love at first sight !

  • C'est l'hôpital qui se moque de la charité : It's the pot calling the kettle black

26 novembre 2010

modeles du processus redactionnels

Principe

Le savoir, une propriété communautaire et une responsabilité collective

Définition

Dynamique sociocognitive
La création d'un savoir collectif qui dépasse ce que chacun sait individuellement en début de parcours est ce qui agit comme stimulant et fait de la classe en réseau une communauté d'élaboration de connaissances. Les élèves soumettent leurs idées (personnelles ou de groupe) dans le cadre de contributions orales (en classe, sur iVisit) et écrites (KF), en rapport avec la question qui les préoccupe mais aussi en rapport avec ce que la communauté cherche à comprendre (but commun de recherche). Il s'agit de faire avancer les connaissances de la communauté sur la question étudiée, alors il importe de bien rapporter ou comprendre ce qu'on apporte (apprentissage individuel). Aussi s'agit-il de dépasser l'écriture de notes de nature simplement cumulative en formulant des pistes d'exploration pour lesquelles certains soumettront des informations et des interprétations (opinions, suggestions). Ainsi, les élèves prendront conscience de l'interdépendance qui existe entre eux et ils le manifesteront d'abord en s'intéressant aux contributions des autres participants du groupe et en les enrichissant. Ainsi, l'enseignant ou l'enseignante doit-elle arriver à ne pas rendre obligatoire la lecture des notes ainsi que l'élaboration partant de notes déjà existantes mais à valoriser le fait qu'elles soient lues et aussi le fait que des liens soient créés entre les notes et éventuellement entre différentes perspectives.

Dynamique technologique
L'ATK (Analytic ToolKit) permet à l'enseignant ou l'enseignante de suivre ce qui se passe dans les perspectives que développent ses élèves : nombre de notes écrites, lues, par qui, échafaudages utilisés, etc.

Indicateur

Les élèves écrivent des notes qui concourent à une meilleure compréhension de la question qu'ils ont choisi d'explorer. Lorsque nécessaire, ils se partagent la responsabilité de l'exploration des multiples facettes qui sont en jeu. À cette fin, ils peuvent créer de nouvelles perspectives, tout en s'assurant d'établir des liens entre celles-ci et entre les notes qu'ils écrivent. L'écriture de notes collectives constitue aussi un indicateur d'avancement pour ce principe.

Principe

La pratique de faire appel à des sources fiables

Définition

Dynamique sociocognitive
Améliorer une idée implique de rechercher des sources d'information fiables. Il importe donc que les élèves apprennent, par exemple, à distinguer des sites Web ayant plus de valeur que d'autres. Il est aussi important qu'ils osent formuler leur propre compréhension plutôt que de faire de trop longues citations dont ils auront pris soin d'identifier la source. La coélaboration de connaissances implique que les élèves fassent appel à ce qui a déjà été dit par les experts à propos des questions qu'ils éclaircissent. Il ne s'agit pas nécessairement de prendre pour acquis tout ce qui a été dit mais plutôt d'adopter une attitude interprétative, voire critique mais constructive.

Dynamique technologique
Un extrait d'une note écrite dans le KF est automatiquement placé en italique lorsqu'il sert à l'élaboration d'une autre contribution (note écrite). Lorsque les références sont indiquées, une bibliographie se génère automatiquement.

Indicateur

Les élèves font appel aux propos d'experts pour valider ou infirmer leurs idées. Pour ce faire, ils peuvent reformuler des passages provenant, entre autres, de livres, de sites Internet et même de leurs propres collègues, et les inclure de façon cohérente au reste de leurs notes en utilisant la fonction de citation intégrée à l'outil.

Principe

La pratique de l'évaluation est constante

Définition

Dynamique sociocognitive
Évaluer en cours de route permet de valider la démarche de coélaboration de connaissances au fur et à mesure qu'elle se déploie. L'évaluation ne doit pas avoir lieu uniquement en fin de parcours et l'enseignant n'en est pas l'unique responsable. De fait, au fur et à mesure que les élèves progressent dans l'avancement de ce qu'ils construisent, ils sont accompagnés par l'enseignant qui les amène à se questionner à propos de la pertinence et de la validité de ce que la communauté est en train de faire. Les ajustements nécessaires sont apportés. Les élèves en viennent éventuellement à trouver eux-mêmes des lacunes à la démarche d'investigation et à y proposer des correctifs.

Dynamique technologique
Le KF permet d'ajouter une simple annotation à une note afin d'encourager l'auteur à poursuivre ou de lui suggérer une amélioration. Ceci est le premier niveau de lien possible. Il est aussi possible de faire une élaboration (deuxième niveau de lien) qui nuance une première note. Enfin, il est possible d'élever le propos (troisième niveau de lien) de manière à valoriser ou à corriger subtilement les erreurs de compréhension présentent dans un certain nombre de notes. Par ailleurs, lorsque les élèves croient avoir développé une note suffisamment approfondie pour être considérée comme une avancée importante pour le groupe, ce dernier a la possibilité de voter pour en faire une note publiée, c'est-à-dire une note qu'il reconnaît comme étant particulièrement riche au plan de la compréhension du problème qu'on cherche à mieux comprendre.

Indicateur

Les élèves adoptent régulièrement un regard métacognitif pour évaluer la pertinence des notes qu'ils ont écrites et des rétroactions qu'ils ont fournies. La communauté n'attend pas qu'un agent externe se charge de l'évaluation de son travail; elle prend elle-même les moyens pour accomplir cette tâche en cours de processus. S'il y a lieu, des ajustements sont apportés en conséquence. La fonction d'annotation peut très bien servir à des fins de rétroaction.

Principe

La classe, un lieu de démocratisation du savoir

Définition

Dynamique sociocognitive
Tous les élèves ont l'occasion de partager leurs idées pour faire avancer le questionnement collectif de la classe. Tout un chacun se soucie de ce que les autres ont à dire et, à ce chapitre, les enseignants peuvent aider les élèves à prendre conscience de la complémentarité des contributions qui sont soumises par l'ensemble de la classe.

Dynamique technologique
L'ATK (Analytic ToolKit) permet à l'enseignant ou l'enseignante de voir rapidement dans quelle mesure la participation des élèves est égale ou pas. Il ou elle peut ainsi s'éloigner de la pratique de les faire tous écrire en même temps, ce qui crée un grand nombre de notes, provoque de la lourdeur et de la saturation (nombre de notes à lire). On arrive mieux à faire réviser les notes aux élèves lorsqu'ils savent qu'ils seront lus, non pas de manière machinale, et que celles-ci seront mises en lien avec d'autres afin de faire avancer la démarche collective.

Indicateur

Les élèves disposent d'un accès à la base de connaissances qui leur permet non seulement de contribuer à l'avancement du savoir, mais aussi de consulter ce que les autres personnes ont fait. Bien sûr, chacun d'eux dispose de temps pour participer.

Principe

L'élève, un agent

Définition

Dynamique sociocognitive
Dans la démarche épistémologique de tout agent, le questionnement importe au plus haut point. Cela lui est nécessaire pour prendre de l'initiative et être responsable de sa démarche d'apprentissage. Cela le guide dans ses échanges avec les autres (coconstruction de connaissances). Les élèves sont alors davantage motivés à trouver les réponses les plus plausibles à leurs questionnements plutôt que de vouloir absolument imposer leurs points de vue personnels. Alors, ils hésitent moins à combiner les idées des uns à celles des autres pour former une idée plus appropriée et plus représentative de la réalité. L'enseignant ou l'enseignante, qui se représente l'élève comme ayant cette capacité, crée des situations lui permettant de la développer et apporte le soutien (étayage) requis à ce développement. Il ne s'agit pas de remettre tout d'un coup toute la responsabilité aux élèves en ce qui concerne la formulation du questionnement. Il s'agit de prendre sa place comme enseignant ou enseignante, mais pas toute la place.

Dynamique technologique
Les échafaudages de base fournis avec le KF ont été spécialement retenus afin d'appuyer l'enseignant ou l'enseignante dans sa démarche d'accompagnement. Ainsi, apprendre aux élèves à les utiliser, c'est étayer leur démarche (par exemple, en leur demandant d'abord de formuler leur théorie concernant une question, ils partiront de leurs connaissances antérieures (principe de base en constructivisme) ; en leur faisant porter attention à l'échafaudage " J'ai besoin de comprendre ", etc.)

Indicateur

Les élèves identifient des failles possibles aux théories qu'ils élaborent. Ils identifient aussi ce dont ils ont besoin de même que ce qu'ils doivent mettre en oeuvre pour parvenir à une compréhension approfondie de ce qu'ils investiguent. Cela peut se manifester par une utilisation diversifiée des échafaudages proposés.

Principe

Diversité des idées

Définition

Dynamique sociocognitive
Au départ, dans une démarche de coconstruction de connaissances, les idées n'abondent pas dans le même sens. Le problème peut être envisagé sous plusieurs perspectives. Progressivement, il s'agit d'en arriver à saisir les angles sous lesquels il est préférable de travailler le problème, les idées maîtresses qui se dégagent des travaux de ceux qui ont étudié la question et qui ont partagé leurs connaissances (manuels, livres, Web). Ainsi, les élèves sont amenés à considérer les théories (principes, concepts) de chercheurs importants dans le domaine, voire à se rendre compte de la pluralité des théories que les chercheurs ont formulé à travers le temps, des concepts-clés qui gravitent aujourd'hui autour de la question qu'ils explorent. L'enseignant ou l'enseignante n'a pas à tout savoir en partant, loin de là. Il ou elle se transforme alors en un apprenant expert, c'est-à-dire qu'il ou elle se fie sur sa propre capacité d'apprendre, soumet ses idées sur le problème étudié, accepte de les améliorer, modèle la recherche d'informations pertinentes. Sa propre énergie a un effet entraînant sur la classe en réseau.

Dynamique technologique
Le clavardage, les carnets, les wikis et les forums de discussion supportent l'expression d'idées ainsi que le travail en collaboration mais à un moindre degré. Le KF a été retenu, entre autres, parce qu'il offre plusieurs façons de soutenir l'interaction avec les idées: on peut les lier entre elles, les annoter, les combiner, les organiser.

Indicateur

Les élèves n'hésitent pas à considérer des points de vue différents des leurs dans certaines notes qu'ils écrivent. L'utilisation d'un échafaudage tel "J'explore une autre théorie" constitue un indice de la diversité des idées. L'établissement de liens entre les notes à l'aide de la fonction de référence la favorise aussi.

Principe

Idées perfectibles

Définition

Dynamique sociocognitive
Il est très important de comprendre qu'une idée émise est sujette à amélioration et que c'est ce qui compte. Même les idées des plus grands chercheurs se sont améliorées au fur et à mesure qu'ils progressaient dans leur compréhension d'un problème. Il en est de même pour les peintres, les écrivains, les musiciens, etc. C'est dire qu'il faut apprendre à travailler une idée. On y arrive en la formulant d'abord, ensuite en cherchant à la valider par des lectures, des conversations, des expériences et divers essais. En travaillant sérieusement de manière individuelle et en collaboration, on arrive à en améliorer la qualité, la cohérence et l'utilité. Coconstruire ne peut cependant se produire que dans un climat où les élèves se sentent en sécurité car il est risqué d'exprimer une idée, à tout le moins lorsqu'on n'est pas habitué de le faire. On a souvent peur de soumettre une idée à moitié formulée. On a peur de se tromper, de révéler son ignorance, de donner et de recevoir des critiques. C'est pourquoi le droit à l'erreur doit être permis et soutenu. L'exigence à maintenir est celle de travailler les idées, individuellement et collectivement, afin de les enrichir tout en les validant. L'enseignant ou l'enseignante aide les élèves à apprendre de leurs erreurs. Il ou elle favorise cela en instaurant un climat de confiance général qui permet aux élèves de prendre des risques dans les idées qu'ils soumettent tout en n'étant pas jugés. Il les aide aussi à exprimer ce qu'ils ne comprennent pas et leur fournit des rétroactions constructives qui valorisent l'amélioration des idées.

Dynamique technologique
Les concepteurs du KF ont voulu supporter l'amélioration des idées dans tous les aspects de son design. Ainsi, il est toujours possible de passer à un niveau supérieur de pensée, il y a toujours possibilité de réviser sa note ou sa contribution. L'outil signale les modifications apportées : une note redevient vert (foncé) lorsque révisée. Une note peut aussi être jointe à d'autres afin d'élever le propos, etc.

Indicateur

D'une part, l'amélioration des idées peut se manifester à un niveau plus individuel alors que chaque élève révise ses propres notes. D'autres part, l'élaboration sur les notes des autres constitue probablement l'indicateur collectif le plus représentatif de l'approfondissement du savoir de la communauté.

Principe

Omniprésence de l'approche

Définition

Dynamique sociocognitive
Cette approche n'est pas confinée à une matière ou un groupe de matières ou à du travail individuel ou en équipe sur le KF. L'enseignante ou l'enseignant peut ouvrir ou faire ouvrir une note et en discuter avec un élève, une équipe, toute la classe. Une note écrite rend la pensée ou la démarche de l'élève visible sur une question donnée. Rappelons-le, l'idée émise n'a pas à être " correcte " au départ. Elle est écrite en vue d'être améliorée par la suite par lui-même ou d'autres. Ce qui est faux doit être repéré et cela peut se produire, tout en maintenant un climat de sécurité, à l'oral comme à l'écrit. L'approche n'est pas non plus confinée au cadre scolaire car une idée peut surgir ou être discutée en classe ou hors de la classe, en face-à-face ou sur le réseau, avec des pairs ou des experts de la communauté. Un enseignant ou une enseignante valorisera les élèves qui se mettent à utiliser dans leurs propos en classe, des termes comme les suivants : " Ma théorie ", " J'ai besoin de comprendre ", " Mon hypothèse ", etc. Puisque les bonnes idées émergent souvent lors de moments qui ne sont pas planifiés, il importe qu'il ou elle suggère à ses élèves de conserver un carnet de notes pour y inscrire leurs idées, des informations ou des faits. Son organisation de classe permettra possiblement à l'élève de travailler dans le KF à des moments désignés mais qu'il choisira.

Dynamique technologique
Il est possible de placer ou déplacer les notes sur le KF de manière à ce qu'elles viennent en appui au discours de la classe de manière plus précise. Ainsi, peut-on placer bien en vue une note importante (par ex., la formulation de la question de départ), créer des zones de travail (de couleur différentes) ou nettoyer une perspective donnée en créant des notes de type " élever le propos "). Pour qu'il reflète la pensée du plus grand nombre d'élèves, le dessin de la perspective principale demande d'être choisi et amélioré lors d'une (ou plusieurs) courtes discussions collectives.

Indicateur

Le travail réalisé sur le Knowledge Forum ne constitue pas un ajout aux tâches quotidiennes des élèves; il s'intègre aux activités régulières de la classe. Les élèves ont la possibilité d'aller soumettre une nouvelle idée dans la base de connaissances à tout moment.


Principe

Idées réelles, problèmes authentiques

Définition

Dynamique sociocognitive
Le monde qui nous entoure nous interroge sous nombre d'aspects. C'est quand on s'interroge sur une question qui nous préoccupe que des idées nous viennent en tête. On veut comprendre et on formule des réponses plausibles. On veut valider nos idées, alors on lit, on en parle. On peut aussi écrire. Les spécialistes de la lecture et de l'écriture qui ont développé le KF (Carl Bereiter, Marlene Scardamalia, Mary Lamon) ont constaté que des élèves progressent de manière remarquable en lisant et en écrivant pour mieux comprendre, avec d'autres, un problème qui les intéresse. La coconstruction de connaissances prend son sens quand les élèves ont la possibilité de s'interroger sur le monde dans lequel ils vivent pour mieux comprendre son fonctionnement. L'investigation est plus fructueuse lorsqu'ils partent de problèmes complexes plutôt que de thèmes, de sujets ou de simulations invraisemblables.

Dynamique technologique
La suite d'outils du KF (principes, logiciel, outil d'analyse statistique (ATK), tours multimédias) favorise la création d'une culture qui fait de la place au travail créatif et collaboratif avec les idées. Les utilisateurs sont encouragés à placer les idées au centre de leur activité et cela se fait d'abord en les exprimant dans des notes tout en classant celles-ci selon différentes perspectives par rapport au problème étudié.

Indicateur

Les questions abordées sur le Knowledge Forum proviennent des intérêts des élèves et de ce qui les intrigue. Elles sont énoncées à l'aide du champ «Problème» de l'outil afin de favoriser la convergence des efforts.

Principe

Élever le propos

Définition

Dynamique sociocognitive
La compréhension de la classe en réseau sur une question donnée doit progresser. Un signe manifeste de cela constitue la mise en commun d'idées concourant à reformuler, lorsqu'on est tous mieux informés, un but à atteindre, une question, une tentative de réponse. L'intégration d'idées débattues permet l'émergence de nouvelles idées. Ainsi, périodiquement, les élèves sont amenés à prendre du recul par rapport à leurs échanges et aux idées qu'ils ont soumises et développées pour formuler des idées plus globales, qui regroupent les aspects importants des contributions individuelles, ou plus précises, compte tenu des informations détenues par la classe en réseau et visibles à travers les contributions (notes écrites) des uns et des autres.

Dynamique technologique
Chaque auteur (personne ou équipe) est seul dans le KF à pouvoir modifier sa contribution (note écrite). Cependant, il est possible pour un auteur d'utiliser plusieurs notes afin d'en créer une de type " élever le propos ". C'est une opération sérieuse car alors les notes qu'utilise à cette fin l'auteur (personne ou équipe) sont alors regroupées sous une même note - et cela les fait disparaître de l'écran. On peut les retrouver et les faire réapparaître en cas de désaccord avec l'interprétation portée par l'auteur en ouvrant la nouvelle note ainsi créée ou en faisant une recherche dans la base de connaissances.

Indicateur

Les élèves produisent des bilans de façon périodique afin d'identifier leurs progrès sur le plan de la compréhension. Pour ce faire, ils se servent de la fonction «Élever le propos» qui leur permet de regrouper plusieurs notes pour en faire émerger de nouvelles idées. La nouvelle note ainsi créée doit aussi permettre d'identifier d'éventuelle pistes d'investigation.

Principe

Le discours transformatif devenu routine

Définition

Dynamique sociocognitive
Coélaborer des connaissances implique qu'il faut aller au-delà du partage du savoir. Comme les approches de coconstruction de connaissances le suggèrent, interagir ensemble (informer, suggérer, réfuter, etc.) pour apprendre est important. Dans les meilleurs cas, on constatera une interaction de classe, incluant les interactions sur le réseau, où les élèves prennent parole (à l'oral et à l'écrit) pour construire leurs connaissances (de l'assimilation à l'accommodation) et où l'enseignant et l'enseignante apprennent le chemin faisant en compagnie de personnes-ressources et des élèves.

Dynamique technologique
Le Knowledge Forum n'est pas qu'un endroit où l'on consigne de l'information. En effet, au fur et à mesure qu'ils échangent, les élèves doivent transformer leurs idées pour qu'elles reflètent l'évolution de leur compréhension des questions qui les interrogent. Ils construisent une véritable base de connaissances sur certaines questions que d'autres à leur tour viendront enrichir.

Indicateur

En investiguant une question donnée, les élèves découvrent des volets connexes dont la compréhension est nécessaire à la résolution du problème identifié. Ces volets sont traités à l'intérieur de nouvelles perspectives créées par les élèves. De plus, les notes écrites par les autres participants modifient progressivement leur compréhension et cela paraît dans les révisions qu'ils apportent à leurs propres notes et dans les annotations qu'ils laissent aux autres.

Principe

Enseigner et apprendre, deux rôles complémentaires

Définition

Dynamique sociocognitive
Une classe en réseau qui coélabore des connaissances prend en considération les talents individuels des élèves pour que chacun d'eux puisse mettre à la contribution des autres ce qu'il connaît. Ainsi, en offrant de l'aide, les élèves sont davantage susceptibles d'en obtenir de leurs camarades. L'enseignant ou l'enseignante astucieux saisit les occasions pour que des élèves informent et expliquent à d'autres élèves, voire leur apprennent quelque chose.

Dynamique technologique
Toutes les personnes qui possèdent un code d'identification et un mot de passe dans une base de connaissances peuvent visiter toutes les perspectives et ouvrir toutes les notes qui s'y trouvent. Cela facilite l'échange entre les enseignants, les équipes, les classes.

Indicateur

Les découvertes de la communauté sont mis à la disposition d'autres classes pour leur permettre d'en bénéficier et de s'en inspirer. Cela peut être fait en construisant un tour virtuel qui servira par le fait même de retour réflexif sur l'expérience vécue.

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30 septembre 2010

http://www.youtube.com/watch?v=539LhGuaapU

L'autisme est un trouble profond du développement de l'enfant, qui a des conséquences pour le reste de la vie. Ce petit film vous apprendra ce qu'est cette pathologie, ses syptômes et comment traiter un autiste en tant qu'éducateur.

sachez plus d'infos sur l'autisme avec ce petit film!

30 septembre 2010

didactique de l'oral

Vous êtes de nature timide et vous devez faire un discours ou un exposé public dans le cadre de votre étude????

Voici quelques astuces sur cette video pour mieux gérer le trac.

osez de prendre la parole !!

30 septembre 2010

http://www.espacefrancais.com/texte.html

saluuuuuuuuuuuuuuuuut!!

j'ai trouvé ce site foooooooormidabl ,ça va ns aider à savoir tous les outils de l'analyse de tous les types de txtes litteraires ,il contient ossi des cours et des exercicesde grammaire,de vocabulaire ainsi que les technique de la redaction de tou les typ de txt.

profitez-en mes amis!

30 septembre 2010

Cours gratuit de français, exercices de français grammaire, conjugaison, ortogrmphe, classe de CM1, CM2, 6ème, 5ème, 4ème, 3ème,

Cours gratuit de français, exercices de français grammaire, conjugaison, ortogrmphe, classe de CM1, CM2, 6ème, 5ème, 4ème, 3èm année!

30 septembre 2010

http://www.youtube.com/watch?v=y0cYf8oUKWQ

salu mes amiiiiiiiiiiiiiiiis ,la leçon du jour est :la conjugaison du verbe "faire" au passé composé,tout est explicité sur cette vidéo.

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